Le temps d’une épidémie, l’humanité a perdu son visage
Exposition de dessins et œuvres numériques, de Denis Lafontaine
Les masques nous ont protégés (effet barrière), mais ils ont également fait disparaître une partie de nous-mêmes (effet secondaire). Une partie de nos visages s’est effacée, le regard a pris plus de force.
Chaque regard est unique et singulier et vient d’horizons différents.
Des regards qui s’envisagent au lieu, qui questionnent le lieu et le redécouvrent.
Mais c’est également le territoire qui a disparu au gré des confinements. Certains lieux comme le bord de mer et les zones inhabitées sont devenus invisibles. Notre planète a elle aussi perdu une partie de son visage…
Denis Lafontaine installe des dessins au fusain sur toiles : des liens, des lignes tracés sur une toile tissée. Lignes de vie, lignes de terre, lignes sanguines, lignes comme autant de réseaux ou de vaisseaux où circule la vie ; Il propose aussi une vidéo qui présente quelques lectures possibles des liens que le visiteur pourra lui-même faire exister. Communication verbale ou visuelle… Les liens qui nous unissent sont souvent invisibles. Sans paroles, il nous reste le regard pour créer le lien.
Chapelle de l’Hôpital, 10h à 12h30 et 15h à 19h
Entrée libre
Chapelle de l'Hôpital, Rue du Maréchal Foch, Pornic, France